Vous l’avez vécu ou vous le constatez chaque jour en board meeting. Au-delà des multiples obligations légales existantes et à venir, c’est une responsabilité sociétale qui incombe aux dirigeants.
❓ Combien de temps allez-vous accepter que les femmes demeurent en minorité au sein de vos instances dirigeantes ?
❓ Pourquoi aucun correcteur de promotion n’intègre la parentalité pour éviter une inégalité salariale persistante ?
❓ Pourquoi les hommes ne prennent-ils pas pleinement leur congé paternité, freinant ainsi une réelle égalité de traitement entre les sexes ?
Les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes sont toujours une réalité, même dans les grandes entreprises. Pourtant, l’arsenal législatif et réglementaire impose aujourd’hui des actions concrètes, notamment en matière d’égalité salariale, de féminisation des postes de direction, et de lutte contre les violences sexistes et sexuelles en entreprise.
Les inégalités salariales persistent, avec un écart de rémunération moyen de 15 % entre les hommes et les femmes en Europe. En France, malgré les avancées législatives, les femmes occupent encore trop souvent des emplois moins rémunérés, subissent des discriminations liées à la maternité et sont sous-représentées dans les hautes rémunérations.
À poste et compétences égales, une femme gagne en moyenne 9 % de moins qu’un homme. À la naissance du premier enfant, les inégalités se creusent davantage, notamment à cause du temps partiel subi et des freins à l’évolution professionnelle des salariées après un congé maternité.
L’Index de l’égalité professionnelle de 2019 qui prévoit la publication pour les entreprises de plus de 50 salariés d’un score d’égalité professionnelle avec des sanctions financières en l’absence de respect de la publication ou de mauvais résultats.
Au 1er mars 2024, 77 % des entreprises ont publié leur note. 23 % des entreprises n’ont donc pas respecté cette obligation, en dépit de la sanction financière existante.
Seuls 2 % de ces 77 % atteignent la note de 100 qui est gage d’égalité professionnelle réelle et 32 % des entreprises ont moins de deux femmes parmi les salariés ayant les dix plus hautes rémunérations.
Cet index est surtout l’occasion de mener une réflexion sur le sujet et de faire au mieux.
Une entreprise qui promeut l’égalité réelle attire davantage de talents et renforce sa réputation. Les études montrent que les équipes diversifiées sont plus performantes, plus créatives et génèrent une meilleure rentabilité.
Nous aidons les entreprises à passer des intentions aux actions en mettant en place des mesures concrètes et mesurables pour garantir une réelle égalité des sexes :
L’égalité professionnelle ne se décrète pas, elle se construit. En tant que dirigeant, vous avez le pouvoir d’agir concrètement contre les inégalités salariales, d’améliorer l’égalité des chances, et de faire de votre entreprise un modèle en matière d’égalité hommes-femmes.